Lien vers la pétition contre le mitage de la forêt par des projets d’hébergement insolite
Afin de soutenir notre action contre les projets immobiliers qui colonisent cyniquement la forêt au mépris de l’esprit du CoDT (Code du Développement Territorial wallon), nous avons mis une pétition en ligne, qui a récolté des milliers de signatures en quelques jours au mois d’août 2020.
Nous avons aussi fait circuler une version papier au village, qui a récolté plus de trois cents signatures.
La pétition est toujours en ligne, et vous pouvez encore la signer si vous ne l’avez déjà fait
L’autorité communale a répondu favorablement à notre demande de participation citoyenne, en mettant sur les rails la création de la CCATM.
Vous avez sans doute reçu un toutes-boîtes annonçant un appel à candidatures. Il vous reste jusqu’au 26 décembre pour postuler en renvoyant le formulaire fourni par la commune.
Nous espérons que vous serez nombreux à proposer votre candidature ! C’est un pas important vers un changement dans la manière de faire de la politique à Herbeumont, il est important de répondre présent ! Il n’est pas nécessaire d’avoir un diplôme ou des compétences particulières. Si vous êtes un citoyen soucieux du développement de votre commune et que vous êtes prêt à consacrer de votre temps et de votre énergie à l’analyse et la réflexion autour des questions d’aménagement du territoire, vous êtes compétent !
La CCATM est une main tendue qu’il faut absolument saisir.
Dans ce dossier complet, vous trouverez toutes les infos nécessaires. Ce dossier est tiré des fiches éditées par l’Union des Villes et Communes de Wallonie.
Les mûres s’accrochent aux petits bouleaux, et atteignent la lumière du soleil avec leurs vrilles blanches.
Avec un couteau à élaguer, des petites cisailles et des gants de jardinage, je libère les jeunes hêtres vulnérables de ces plantes aussi étouffantes que et piquantes.
Je coupe les branches de ronce avec beaucoup de respect et de prudence, parce que cette plante sait bien se défendre. Un peu plus loin, en bordure de la parcelle, j’avise un énorme roncier de plus de 2 mètres de haut.
En toute innocence, les branches envahisse la parcelle, attrapent un petit hêtre, puis se lancent vers le soleil, privant un petit hêtre de lumière et de vie. Les épines pointues pointent fièrement dans l’air et semblent dire: vous ne pouvez pas me tailler.
Pourtant, je sais aussi comment vaincre ce dragon en coupant ses ramilles. Je sais que le printemps prochain, ce dragon fera ressurgir plusieurs nouvelles branches de l’endroit où il a été coupé.
Mais alors le hêtre aura grandi aussi et j’espère qu’il parviendra à garder sa tête par dessus.
Le changement de paradigme dans l’aménagement du territoire en Wallonie, c’est pour quand ?
Comme l’écrit le Professeur Provenzano dans La Libre, « les crises sanitaire, climatique, écologique, socio-économique que nous traversons nous imposent de modifier nos lieux de vie, nos façons de les habiter, et plus généralement notre rapport au vivant. Ce rapport, conçu principalement sur le mode de l’exploitation et de la rentabilisation au seul profit de l’humain, a conduit aux catastrophes que nous connaissons ».
Il montre par divers exemples que les modèles qui sous-tendent l’aménagement du territoire doivent s’adapter.
« d’une part il faut prendre acte de l’impasse à laquelle conduisent les politiques d’urbanisation menées jusqu’à présent et infléchir radicalement les priorités dans le sens d’une majeure protection de l’environnement et d’une rénovation du bâti existant,
d’autre part il faut redonner à la voix citoyenne un poids réel et une valeur d’expertise dans les choix d’aménagement du territoire qui concernent les lieux de vie quotidienne des personnes. »
Et enfin il conclut que si « certains veulent faire du profit en achetant des parcelles à bas prix pour y développer une plus-value immobilière, d’autres veulent simplement mener une vie digne et bonne dans l’environnement qui est le leur. Il est peut-être temps de reconnaitre que les seconds sont plus nombreux que les premiers, et que l’histoire tend désormais à leur donner raison ».
En cette an de disgrâce 2020, la région Wallonne sort de la peste porcine africaine, est en pleine calamité de la coviole, et s’apprête à subir une nouvelle vague de grippe aviaire – trois catastrophes imputables à l’empiètement anthropique. Nous nous demandons quelles preuves supplémentaires il faut aux-dits premiers, pour arrêter tout de suite de mettre leur profit avant la préservation stricte de l’environnement, en invoquant par exemple d’obscurs paragraphes du CoDT. Les terribles mesures prises pour ces trois cas ont coûté et coûteront encore très cher, plus que tous les profits imaginables je pense. Ici on ne parle plus de soif, mais tout simplement de survivre.
Ik open de voordeur, stap naar buiten en sta even stil. Het is mijn gewoonte om als ik hier ben, elke ochtend de natuur te begroeten. De frisse ochtendlucht strijkt langs mijn gezicht. Ik zie slierten nevels boven de weide. Ik adem langzaam door mijn neus de serene lucht in en vul mijn longen. Ik luister naar de stilte van de natuur. Eigenlijk is de natuur nooit stil; Ik hoor het ruizen van de bladeren, tjilpende vogels en een zoemende vlieg. Zal dat straks nog wel te horen zijn? Of zijn het dan de stadsgeluiden van auto’s en ratelende koffers over de leistenen van de vele toeristen die arriveren? De schrik slaat me om het hart. In dit mooie beschermde bosgebied, waar slechts vier huizen staan uit de vorige eeuw, komen 17 luxe toeristen nieuwbouwwoningen. Kilometers weg en een ondergronds leiding-netwerk van water en elektriciteit worden in dit natuurgebied aangelegd, terwijl hier op de Boulois nog een woning is die niet eens kraanwater en elektra heeft.
Gemiddeld 4 toeristen per woning voor een midweek en voor een weekend; Als je even rekent, weet je wat dat betekent; op vrijdag en op maandag 68 ratelende rolkoffers de huizen uit en daarna 68 ratelende rolkoffers de huizen in. Twee maal per week 136 ratelende rolkoffers; Een schrikbeeld van elke stadsbewoner wordt nu het schrikbeeld van de bosbewoners. Gaan ze verhuizen? De herten, de reeën, de moeflons, de lynxen, de wolf, de vossen, de marters, de konijnen, de hazen, waar gaan ze heen? Gaan er ratten komen door al het zwerfvuil van deze luxe toeristen? Zijn luxe toeristen gewend om hun afval te scheiden?
Wat een drama voor de natuur, 17 luxe toeristenhuizen. Als die het hele jaar door, 52 weken, bezet zijn met 4 luxe toeristen in het weekend en weer 4 andere luxe toeristen door de week is dat een verschrikking. Als je even rekent, weet je wat dat betekent; meer dan 7000 verschillende mensen per jaar, die geen verantwoordelijkheid voelen voor dit mooie beschermde natuurgebied. Nou ja, beschermd wordt het helemaal niet! Ik snap niet dat dit kan gebeuren. Maar misschien zijn de luxe toeristenhuizen maar voor 50% bezet en komen er maar 4000 verschillende mensen en zijn het net geen 80 ratelende koffers op maandag en net geen 80 ratelende koffers op vrijdag.
Ik zie slierten nevels langzaam verdwijnen. Omhoog kijkend, zie ik een roofvogel langzaam cirkelen in de blauwe lucht. Zal die blijven of ook ergens anders heen verhuizen? De uilen trekken het zeker niet. Drankfeesten op de daken van meer dan 8 meter hoog, muziek en geschreeuw; Ik kan s’nachts wel oordoppen in doen, maar de uilen niet. Die hebben hun gehoor nodig in de nacht. Die zullen sterven als ze geen nieuwe plek kunnen vinden.
Ik schud mijn hoofd, alsof ik deze sombere gedachten van me af kan schudden en loop terug naar binnen.
Lettre d’une habitante envoyée à la commune au moment des enquêtes publiques
Je rêve
Oui, je rêve que Monsieur Lauwers se transforme en « Sous-Préfet aux Champs » (Alphonse Daudet) et qu’il passe sur TV Lux dans l’émission « Juste Quelqu’un de Bien« , à l’instar de Thomas d’Ansembourg qui, bien que nanti, est proche des petites gens et s’émerveille toujours des joies simples que nous offre notre belle nature.
Je rêve que, comme par magie, tous les petits sentiers de jadis retrouvent leur superbe, que les murs de pierre de la Garenne se rétablissent, que les pierres remontent sur le pont à toute vitesse et envoient valser la barrière Nadar.
Je rêve que les pavés de l’ancienne gare retrouvent leur place et qu’ils sont inondés de fleurs sauvages comme dans mon enfance.
Je rêve que La Fontenelle est toujours vivante, je rêve de guinguettes, de lampions et d’accordéons, de rires, de poètes et de chansons.
Mais je me réveille et je suis bien triste.
Savez-vous combien de personnes du village sont affectées par les achats intempestifs de Monsieur Lauwers ? Affectés dans leur quiétude perdue, dans leur incapacité d’acheter le terrain à côté de leur maison ou le fonds de terre à replanter parce qu’ils n’ont aucune chance de concurrencer son offre. Affectés parce que la belle vue qu’ils avaient de chez eux sera bouchée par un bâtiment sans âme ?
En ce qui me concerne, je déplore que l’argent puisse tout acheter et surtout détruire notre belle nature que chantaient et croquaient les poètes et peintres d’antan.
Quand je me promène sur l’ancien chemin de fer, je me délecte à la vue du vieux hangar dans cette verdure non encore maîtrisée, je vois les épilobes, les arbres frêles, le chemin caillouteux et clair. Tout n’est que courbes, vallons, beauté et variété. Comment peut-on imaginer gâcher tout cela impunément ? Je m’imagine déjà observée comme dans un zoo par ces observatoires du futur qui n’inspireront jamais aucun peintre et aucun poète.
Comment pouvez-vous cautionner tout cela, en négligeant et même en vendant le petit patrimoine ?
Je ne suis pas contre le tourisme qui sert les commerces mais là il devient destructeur et coûte plus qu’il ne rapporte. Trop c’est trop ! Sans compter les déchets qui pullulent partout, les plastiques que l’on brûle jusque dans les bois, les lambeaux de papier toilette qui jonchent les sentiers, les talus et fleurissent même les arbustes. Voyez-vous tout cela ? Les bancs cassés qu’on ne répare pas ou qu’on ne remplace pas sans compter ceux qu’on a jetés dans le ravin.
Les désastres sanitaires et leurs fatales conséquences économiques, nous devons en chercher l’origine dans le capitalisme prédateur, ou les autorités trop naïves, qui laissent passer le profit à court terme de quelques uns avant l’intérêt général. Voyez aussi cette video de Hugo Clément
Nous considérons ici la pollution lumineuse résultant de l’exposition de la nature à des sources lumineuses artificielles, telles que l’éclairage public. Nous nous sommes inspirés de cette video.
Impact sur la faune
Outre le fait que ces éclairages artificiels nous cachent le beau ciel nocturne, ils peuvent avoir un effet néfaste sur la vie des animaux, et pas seulement ceux qui vivent la nuit.
Sous l’influence de la lumière artificielle, les animaux sauvages changent de comportement, ils modifient leurs déplacements et leurs habitudes de reproduction.
Animaux nocturnes
Ceux qui sont attirés par la lumière, comme ces insectes qui se retrouvent à tourner autour d’une lampe jusqu’à en mourir, ou venir voleter contre les grandes vitres d’une habitation qui laisse passer la lumière par la fenêtre en soirée.
Ceux qui fuient la lumière, qui perdent autant de surface d’habitat que de surface colonisée par les humains et leur éclairage. Nous parlons ici de l’éclairage des habitations, mais aussi celui des routes, chemins et parkings.
Animaux diurnes
A cause de la lumière, ils vont avoir une période d’activité anormalement longue.
Ce qui engendre des effets de fatigue
Cette fatigue s’accumule et impacte leur bien-être
Cette fatigue favorise les pathologies
Ces pathologies peuvent nuire à leur survie
Recherche scientifique
La science a commencé à étudier l’impact de cette pollution lumineuse.
Champs de chardons
Des chercheurs suisses ont comparé des champs éclairés avec d’autres champs laissés dans l’obscurité.
Les champs éclairés ont été significativement moins productifs parce que les insectes y ont moins pollinisé les fleurs.
Tortues de mer
Les bébés tortues attirés par la lumière artificielle de la côte ont été plus victimes de prédateurs. Cela a un impact sur la taille de la population de ces prédateurs des méduses. Pensez-y la prochaine fois que vous irez à la mer, et craindrez peut-être de vous faire piquer par ces cnidaires marins translucides, aussi beaux qu’urticants…
Conséquences
Nous ignorons quelles conséquences peut avoir l’éclairage artificiel des parkings, voies d’accès et des hébergements de loisirs implantés en zone forestière et agricole dans le cadre des projets qui nous occupent, puisqu’à notre connaissance, aucune étude d’impact lumineux n’a été conduite, ni n’est mentionnée dans les dossiers déposés à l’urbanisme.
Nous savons pourtant, grâce aux connaissances partielles acquises par la science à ce sujet, que ces conséquences peuvent être significatives, et néfastes pour la faune, donc pour nous aussi, indirectement.
La chaîne alimentaire humaine dépend plus qu’on ne le croit de la faune dite sauvage : citons par exemple les insectes pollinisateurs sans lesquels il n’y aurait pas de semences ni de fruits .
C’est aussi pour ça qu’il est important de se cantonner aux espaces prévus pour l’urbanisation dans les plans de secteur, et de limiter la colonisation des espaces forestiers et agricoles par des habitations, même temporaires – cet étalement urbain impacte l’environnement d’une manière encore mal étudiée, mais significative. Comprendre : ça peut nous attirer des merdes, pas nécessairement aussi terribles que la covid, même si on n’a aucune idée de ce que ce sera.
De bramen overwoekeren de kleine berken, die met hun witte ranken naar het zonlicht reiken.
Met een snoeimes, takkenschaar en tuinhandschoenen bevrijd ik de kwetsbare jongelingen van deze verstikkende en prikkende planten.
De bramentakken knip ik met diep respect en voorzichtigheid, want deze plant weet zich goed te verdedigen. Iets verder bij de grens van het perceel zie ik een enorme bramenstruik van meer dan 2 meter hoog.
Van geen kwaad bewust gaan de takken over de perceelgrens heen, grijpen een kleine beuk vast om vervolgens slingerend omhoog te gaan, om deze boom van licht en leven te beroven. De scherpe stekels prikken verwaand in de lucht en lijken te zeggen: mij kun je niks maken.
Toch weet ik ook hier deze draak te verslaan door de takken weg te knippen. Ik weet dat volgend voorjaar deze draak op de plek waarop hij is doorgesneden met meerdere takken terugkomt.
Maar dan zal de beuk ook gegroeid zijn en hoop ik dat hij zijn hoofd erboven weet te houden.
Doorgang
Tussen al het struikgewas door, zie ik een doorgang met platgetrapt gras en hertenkeutels.
Ik volg dit pad en hoor plots stevig geritsel in de struiken. Ik sta stil, hoor het geluid van mij af gaan en zie dan een groot en indrukwekkend everzwijn op nog geen 10 meter over het land gaan.
Gelukkig is dit dier banger voor mij dan ik voor hem. Het spijt me wel dat ik hem gestoord heb tijdens zijn middagdutje.
Ik draai om en zie dat het gras hier en daar is omgewoeld. Dit had ik eerder moeten zien.
De omgeving verrast me elke keer met zijn enorme variatie aan leven van plant en dier.