Alors ceci est un VELO !
En effet, on ne voit que deux roues sur la photo n’est-ce pas?
Comme quoi, moi aussi je peux détourner les mots.
Comité citoyen contre la colonisation d'Herbeumont
Une question de vocabulaire
En effet, on ne voit que deux roues sur la photo n’est-ce pas?
Comme quoi, moi aussi je peux détourner les mots.
A propos de la définition du mot « cabane » – What’s in a name?
En Wallonie on ne peut pas construire en zone forestière, « destinée à la sylviculture et à la conservation de l’équilibre écologique » selon le CoDT (Code du développement territorial).
Toutefois un règlement scélérat permet d’y implanter temporairement, à des fins didactiques, des yourtes, tipees et cabanes.
Il devient ainsi « permis » de coloniser la forêt avec des projets de logements insolites, appelés « cabanes sur pilotis », pour y héberger des touristes nantis.
Regardons la définition d’une cabane.
Même en scrutant attentivement ces définitions, on ne trouve nulle part d’allusion au confort des logements luxueux dont il est question dans les projets qui nous occupent.
Dimanche 18 octobre, marchons pour refuser le mitage de la forêt!
Dimanche 18 octobre prochain, promenons-nous dans Herbeumont, tant que la mite n’y est pas.
Mais s’il y en avait, on la chasserait!
Désolés, on respecte les consignes. Inscrivez-vous par mail, on vous dira exactement comment faire dimanche.
Important : il faut être ponctuels!
Portez un masque, restez à distance, et habillez-vous en vert.
Pour en savoir plus : https://www.caba-non.be/blog/2020/10/la-mite-et-le-village/
Remettre la forêt dans l’état où on l’a trouvée
Le CoDT stipule dans son article D.II.37 §4 que « L’hébergement de loisirs, dont la liste est fixée par le Gouvernement, peut être autorisé pour une durée limitée« .
Les autorités sont tenues de limiter la durée des permis dans les cas prévus par le CoDT, notamment pour les actes et travaux liés à l’hébergement de loisirs en zone forestière autorisés en application de l’article D.II.37, § 4.
Que se passera-t-il à l’expiration de cette durée limitée?
Nous n’avons trouvé aucune description du cycle de vie dans les projets accessibles à l’urbanisme pendant les enquêtes publiques, et en particulier nous n’avons rien vu concernant le démontage final, alors que le CoDT prescrit que les installations en zone forestière sont temporaires.
Il existe pourtant des standards internationaux reconnus qui garantissent qu’on n’a rien oublié concernant l’impact environnemental, dont nous n’avons trouvé aucune mention dans les dossiers. Nous pensons par exemple aux normes ISO 14040 et 14044.
Comment le retour à la situation d’origine se fera-t-il pour ce qui concerne les points suivants ?
Quelles sont les garanties de remise en l’état en cas d’abandon du projet, par exemple en cas de faillite (ça arrive), ou d’autres circonstances causant la fin de l’exploitation de ces hébergements insolites?
Préparation des parcelles pour accueillir les cubes, avant même d’avoir le permis d’urbanisme.
Le promoteur poursuit les travaux de préparation des terrains destinés à accueillir ses containers à touristes de luxe, alors que le projet n’a pas encore été approuvé à l’urbanisme et qu’il suscite beaucoup de remous dans la population d’Herbeumont.
Des ouvriers sont venus fraiser des parcelles au Boulois, ce mardi 6 octobre.
Les arbres avaient été coupés à blanc, mais il restait des branchages, je me disais qu’on pourrait s’en servir pour construire une cabane (une vraie)
Le sol a été complètement nivelé, même les souches ont disparu. On pourrait peut-être y installer un tipee?
On pourrait aussi mettre un parking, ou du gazon pour des motorhomes?
Le Code de Développement territorial prévoit, par le décret du 20 juillet 2016, la possibilité pour les autorités communales de créer des Commissions Consultatives communales d’Aménagement du Territoire et Mobilité.
http://lampspw.wallonie.be/dgo4/site_amenagement/site/directions/dal/ccatm
Lors du conseil communal du lundi 5 octobre, le collège a pourtant refusé de créer une CCATM, du moins pour le moment.
La sociologue américaine Sherry Arnstein a écrit en 1969 un article fondateur à propos de la participation des citoyens aux décisions politiques qui les concernent, intitulé « Ladder of Citizen Participation ».
https://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/01944366908977225
Elle y exposait comment le pouvoir politique peut plus ou moins tenir compte des avis et intérêts des personnes en matière d’urbanisme, éducation et bien-être.
La sociologue identifiait huit niveaux de participation citoyenne, partant, au plus bas de l’échelle, de la manipulation politique pure et simple, jusqu’en haut : le contrôle autonome par les personnes concernées.
La CCATM devrait se situer au niveau 4 sur 8, le niveau de Consultation : des enquêtes ou des groupes de travail permettent aux collaborateurs d’exprimer leur opinion sur les changements prévus, voire le niveau 5, Conciliation / Rassurer : quelques collaborateurs sont admis dans les organes de décision et peuvent avoir une influence sur la réalisation des projets.
La vision du collège semble cantonner le rôle de cette commission au niveau 2, Décoration / Thérapie : les collaborateurs sont invités à traiter un certain nombre de problèmes annexes. Les vrais enjeux ne sont pas abordés.
Par exemple cette commission ne doit surtout pas voir le jour pendant la phase de décision concernant les projets qui ont conduit à la création de Caba-NON!
Le site Caba-NON! appartient à l’association herbeumontoise du même nom, qui réunit de nombreux habitants ayant constaté la récente apparition de projets immobiliers de luxe à vocation touristique développés en secret, semble-t-il avec l’aval des autorités communales, qui n’ont pas jugé bon d’en informer la population.
Ceci a suscité une grande inquiétude, car les demandes d’informations furent rejetées sèchement par des phrases comme : “il faut consulter les dossiers à la commune”, “nous ne sommes pas les porteurs du projet”, “nous ne savons rien”.
Nous craignons que ces projets d’envergure, dans le petit village d’Herbeumont, causent de grands dommages à la nature, au village lui-même, à la qualité de vie des habitants.
En outre il apparaît que des travaux préparatoires ont été entamés sur le terrain, avant même tout permis d’urbanisme!
Notre comité d’action a donc vu le jour pour s’opposer à ces projets, car nous sommes convaincus qu’il existe de bien meilleures opportunités pour développer des activités économiques et touristiques à Herbeumont.
Ce site sert à communiquer au public les informations que nous avons recueillies à propos des points suivants :
Respect de l’esprit de la loi dans le CoDT
Protection de la Nature (forêt, faune, eau, sols, …)
Ce site reprend également les contenus de notre feuille de chou, Le Caba-NON!, ainsi que la chronique du Vî Saglé, dont nous vous souhaitons bonne lecture.
Caba-NON! dérive de l’utilisation impropre du mot « cabane » par le promoteur, pour désigner des constructions tout confort, en métal bardé de bois, reliées à l’eau et l’électricité, équipées de pompes à chaleur pour le chauffage (et donc aussi l’air conditionné), ce qui ne correspond pas du tout à la définition que nous avons trouvée dans le dictionnaire de l’Académie Française.
Bref NON à ces prétendues CABAnes!
Une loi contre le mitage de la forêt en Ile de France.
En France aussi, la loi offre des facilités pour permettre l’installation à titre provisoire dans certains types d’hébergements (théoriquement) démontables ou mobiles.
Du coup de nombreux propriétaires vendaient des petites parcelles de forêt à d’autres, qui les défrichaient partiellement ou totalement pour y exercer des activités de type touristique ou seconde résidence « clandestine ».
C’était rentable car le prix de vente, bien qu’inférieur à celui du terrain à bâtir, était cependant supérieur à la valeur du terrain forestier.
Tout le monde était content, sauf qu’il en résulte un mitage de la forêt, préjudiciable à la nature.
Une loi vient d’être votée pour prévenir cette activité néfaste.
Pour en savoir plus : https://transitions.landot-avocats.net/2020/01/30/une-loi-contre-le-mitage-de-la-foret-en-ile-de-france/
Tandis qu’en Wallonie l’article D.II.37 §4 sévit toujours, et des promoteurs en tirent parti pour implanter des containers bardés de bois qu’ils appellent « cabanes », en rasant, pour leur faire de la place, les arbres sous lesquels s’ébattait le gibier …
Le monde d’après qu’ils disaient…
Pendant le confinement on parlait du « monde d’après », où on respecterait la nature.
Voilà qu’aujourd’hui un promoteur veut installer des containers à touristes dans la forêt d’Herbeumont.
On recommence à grignoter sans vergogne l’habitat sauvage, comme avant.
Il est pourtant établi que la colonisation de la nature est en partie responsable de la naissance de pathogènes.
Il en est ainsi pour le COV-SARS2, responsable de la covidiole qui plonge le monde entier dans un marasme économique sans précédent.